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 you’re the light in my deepest darkest hour + austen.

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Roxànn Rhodes
Roxànn Rhodes
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you’re the light in my deepest darkest hour + austen. Vide
MessageSujet: you’re the light in my deepest darkest hour + austen.   you’re the light in my deepest darkest hour + austen. EmptyDim 2 Déc - 13:57

(+) They didn’t agree on much. In fact, they didn’t agree on anything. They fought all the time and challenged each other ever day. But despite their differences, they had one important thing in common. They were crazy about each other.

Penchant la tête de travers, tu glissais tes doigts sur la rangée de disques sur laquelle tu lorgnais depuis déjà une bonne dizaine de minutes. Tu en avais déjà assez d'écouter en boucle les chansons sempiternelles de Noël. Une fois chacune, c'est supportable mais entendre ta sœur et ton père lancer joyeusement à ton frère de relancer le tout dès que le cd était terminé, cela te donnait des envies de meurtre. Enfin, non. Tu as alors préféré t'éclipser de la maison qui devenait de toute façon trop bruyante pour ton entraînement quotidien. Quand tu dansais, tu préférais le faire dans le silence ou en tout cas, pas avec comme fond sonore Jingle Bells. Puis, tu voulais prendre l'air, et seule si possible. Depuis ton retour, depuis l'enterrement, cette occasion devenait de plus en plus rare. Bien sûre, tu étais heureuse d'avoir retrouvé tout le monde, Leven, Juliet, Dasha et les autres. Mais tu n'avais presque plus de temps pour toi entre les enfants (ouais bon, faudrait que tu arrêtes de les appeler comme ça), ton père, ton job et à côté de ça la maison, le ménage, la cuisine. Avant que ça n'arrive, tu n'avais que toi à t'occuper et c'était déjà très prenant. Alors toute une fratrie à veiller, c'était crevant. Arpentant les rues, tu jetais à peine des regards aux badauds, aux voisins qui allaient te reconnaître probablement avec une telle tignasse rousse. Mais non, pas aujourd'hui. Tu refusais de devoir faire face, encore et encore, à ces mines de compassion et de pitié, à ces petits mots de soutient qui t'arrachaient sans cesse l'envie de les leur renvoyer en pleine face. Alors dès que tu arrivas à la hauteur du disquaire, tu t'y engouffras derechef. A cette heure-là, il n'y avait jamais grand monde et Leven n'était même pas là. L'odeur des vieilles pochettes t’enivra instantanément et ton regard ne tarda pas à fureter sur les rayons. Quand tu étais jeune, tu adorais passer ton temps ici. L'endroit était souvent vide alors tu pouvais écouter librement la musique sans qu'on ne vienne te déranger et puis, t'avais le propriétaire dans ta poche, donc. Tu regrettas soudainement de n'avoir pas pris le temps pour faire un tour au disquaire que tu avais repéré à deux rues de ton appartement, là-bas. Soit, t'iras à ton retour après les fêtes. Bon, il fallait que tu te décides, tu ne pouvais pas rester toute la journée enfermer, d'autant plus que tu commençais à chopper un mal de cou à force de pencher la tête sur les innombrables pochettes. Tu finis par opter pour un disque des The Kinks. Une source sure. Comme tu n'avais pas prévu de faire quelques achats, tu le gardas en main, à défaut d'avoir pris ton sac et tu poussas de l'autre la porte un peu grinçante de la boutique. Encore dans la boutique, tu sentis l'air du matin qui s'était rafraîchi et la brise qui commençait à se lever, tu te maudis alors de n'avoir pas pensé à prendre au moins une veste. Tu marmonnas des mots inaudibles, et tu t'élanças dehors tout en lançant un bref "salut" au proprio. Sauf que tu n'avais pas pensé que quelqu'un puisse se trouver juste à quelques pas de la boutique. Tu faillis lui rentrer royalement dedans mais tu eus le réflexe de te stopper net juste à temps. Tu soufflas, agacée, et levas les yeux vers l'infortuné. Bien que tu réprimas un marmonnement de surprise, ton visage te trahis derechef. Tes grands yeux verts s'écarquillèrent et ta bouche se tordit légèrement en une petite moue. No way, pas après ce message qui t'avais rendu folle. Tu entrepris de le contourner, les yeux rivés droit devant toi. Mais cela aurait été trop facile évidemment. Tu sentis sa main se refermer sur ton poignet. Tu t'arrêtas aussitôt et sans même te retourner, tu dis d'une voix relativement calme bien que tu appuyas sur chacun des mots.
-lâche-moi evans-
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MessageSujet: Re: you’re the light in my deepest darkest hour + austen.   you’re the light in my deepest darkest hour + austen. EmptyDim 2 Déc - 15:01

(+) They didn’t agree on much. In fact, they didn’t agree on anything. They fought all the time and challenged each other ever day. But despite their differences, they had one important thing in common. They were crazy about each other.

Tu étais enfin à la maison. Tu ne l’avouerais jamais mais il t’avait tardé de rentrer chez toi. Tu adorais ta vie à Londres mais ta famille te manquait plus que tout. Ta sœur surtout avec qui la séparation n’avait jamais été facile. Tu étais décidé à profiter de ces vacances bien méritées et avec un peu de chance tu trouverais enfin un peu de temps pour jouer de la guitare. Tu avais de moins en moins le temps de l’autre côté de l’Atlantique avec tout ce qu’on te demandait de lire comme livre et d’écouter comme musique. Ta vieille guitare est toujours dans ta chambre et voilà pourquoi tu as pris la direction du disquaire aujourd’hui. C’était toujours le premier stop que tu faisais quand tu revenais à Little Bay. Tu allais y passer quelques heures à écouter de la musique et à discuter avec le propriétaire qui te connaissait merveilleusement bien depuis que tu lui achetais de la musique. Ta mère t’avait laissé partir en te disant pour la trentième fois depuis ton arrivée que tu allais devoir rendre visite à la famille Rhodes. Madame Rhodes était morte mi-septembre, tu voyais assez mal le fait de te présenter des mois plus tard pour lui proposer tes condoléances. Tu espérais voir Rox par contre parce que tu t’inquiétais. C’était peut-être bête mais les mots de ta mère étaient restés dans ton esprit. Elle n’allait pas bien … Et elle ne t’avait pas rappelé. Ton coup de fil datait de quelques jours maintenant. Si elle avait voulu le faire, elle l’aurait fait depuis longtemps. Tu espérais maintenant, tu espérais la croiser au détour d’une rue, dans un endroit où elle ne pourrait pas t’ignorer, où elle ne pourrait pas t’échapper. Peut-être que vous ne vous étiez jamais réellement apprécier mais tout ce temps que vous aviez passé à vous chamailler, celui-ci ne pouvait pas être oublié et malgré vous, il avait petit à petit tracé une ligne que l’on pourrait qualifier d’amitié. Tu la connaissais mieux que personne, tu pouvais voir derrière ses sourires rassurants. Mais personne ne t’avait rien dis et comme vous n’aviez jamais décidé de garder contact, vous aviez l’habitude de vous recroiser quelques fois dans l’année quand vous reveniez chez vous. Tu savais qu’elle allait bien, ce qu’elle devenait, ta mère consacrait la moitié de ses lèvres à la jeune rousse et tu savais que quand tu recevais cette fameuse lettre, tu étais incapable de te consacrer à autre chose que de penser à elle pendant plusieurs jours. Tu ignorais pourquoi, tu n’avais jamais cherché à savoir car tu avais bien trop peur de ce que tu pourrais découvrir au fond. Tu avais gardé les photos que ta mère t’envoyait, elles étaient toutes dans une boîte dans ton appartement de Londres que ton colocataire avait trouvé quelques mois plus tôt. Depuis, il ne te lâchait plus, il était constamment sur ton dos avec cette histoire qui n’en était pas une parce qu’il fallait regarder la réalité en face, il ne s’était jamais rien passé entre vous. Inconsciemment tu avais allumé une cigarette. Tu fumais moins que durant ton adolescence mais tu n’avais pas arrêté pour autant. Tu savais que ta mère ne supportait pas ça alors tu lui avais fait croire que tu avais arrêté. C’est tellement facile à faire quand on passe 9 mois sur 12 de l’autre côté de l’océan. Le temps était froid et tu avais oublié ton écharpe. A Londres c’était humide, ici c’est juste du froid pur et sec. Plongé dans tes pensées, la cigarette se termina bien trop rapidement à tes yeux mais tu voyais le magasin se rapprocher doucement et un sourire s’afficha sur ton visage. Ce soir tu pourrais t’installer dans la chambre avec un nouveau disque et un livre que tu avais acheté avant de monter dans l’avion. Plus pour les cours cette fois mais pour ton propre plaisir. Les mains dans les poches, les yeux vers le ciel, tu ne vis pas la chevelure rousse qui sortit du magasin et quand tu baisas la tête, elle s’était arrêtée devant toi avant de faire demi-tour. Il ne te fallut que quelques secondes pour la reconnaître. Roxànn Rhodes. Elle était là, devant toi et tu devais faire quelque chose, tu le sentais. Pourtant, tu restais là bouche bée encore quelques secondes avant de réagir et de l’attraper par le poignet. Non, elle ne partirait pas, pas cette fois … « lâche-moi evans » Tu étais habitué à ce ton, il t’était réservé depuis que vous aviez quitté l’école primaire. Heureusement que des fois vous faisiez des trêves sinon tu aurais eu du mal à croire que c’était toujours la même personne en face de toi. Mais tu ne la lâcherais pas et elle le savait. « Pas avant qu’on ait discuté Rhodes. » Mais par quoi commencer ? Tu l’ignorais alors tu cherchais quelque chose à dire. Quelque chose qui ne l’énerverait pas un peu plus mais tu te doutais que la moindre de tes paroles la ferait partir dans sa colère. Alors tu décidais sur quelque chose de simple : « Tu es toi aussi revenue pour les fêtes ? » C’était peut-être débile mais pour toi c’était la seule chose qui te venait à l’esprit. Elle ne faisait pas ses études ici, tu ignorais où elle les faisait mais tous les ans, vous vous retrouviez ici pour Noël.
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Roxànn Rhodes
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MessageSujet: Re: you’re the light in my deepest darkest hour + austen.   you’re the light in my deepest darkest hour + austen. EmptyDim 2 Déc - 17:23

(+) They didn’t agree on much. In fact, they didn’t agree on anything. They fought all the time and challenged each other ever day. But despite their differences, they had one important thing in common. They were crazy about each other.

-Salut Rox, c’est Harold. Je viens de rentrer pour les fêtes j’ai … Je suis désolé pour ta mère, c’était une personne formidable même si elle essayait tout le temps de nous mettre ensemble. J’espère qu’on va se croiser ma belle, à bientôt.- Tu venais de revenir de chez Iseult et comme tu avais négligemment oublié ton cellulaire sur ta table de chevet, dès que tu fut rentrée chez toi, tu avais filé dans ta chambre pour consulter tes messages. La plupart venait de Seattle. Tu leur manquais, ils avaient tous hâte que tu rentres parce que "sans ton caractère de merde c'est plus pareil". Ces mots te firent éclatés de rire. Ta vie à Seattle te manque cruellement en réalité. Vos soirées passées à vous affronter dans des battles de danse enflammées, vos tournées de bars où vous finissiez sur le comptoir, tu es même nostalgique vis-à-vis de tes tortionnaires de professeur. Little Bay est si différente en comparaison. Bref. Tu secouas la tête pour chasser ses pensées et ton attention se reporta sur le message vocal. Curieuse, tu ne pris même pas la peine de regarder qui en était à l'origine, tu composas instantanément le numéro de ton répondeur. Toute trace de sourire s'effaça derechef. Austen. Tu laissas ton oreille collée au portable mais t'avais cette envie irrésistible de le prendre et de le balancer contre un mur. Ses mots te semblèrent comme des pierres qui s'acharnaient contre ton corps frêle. Il n'avait pas le droit. Il n'avait pas le droit de t'appeler pour te dire à quel point il était désolé. Pas lui. Tout le monde s'évertuait à te souhaiter leur condoléances à toi et ta famille, mais tu t'en fichais tellement qu'ils soient désolés, cela n'allait pas la faire revivre. Et lui, lui il ne t'as pas donné de nouvelles depuis des mois et lorsqu'il se souvient, ô miracle, que tu existes, c'est pour te parler de la mort de ta mère ? Paradoxalement, tu avais toujours pensé qu'il serait là pour toi, que sa bouille de petit con au sourire débile serait la première que tu verrais en cas de coups durs. Pourquoi lui ? Tu ne le savais même pas toi-même. Tout ce que tu sais, tout ce que tu comprends, c'est que son absence en eut finis de creuser ce trou béant dans ton coeur. Il n'était même pas là à l'enterrement, pourtant c'est pas faute d'avoir laissé ton regard s'attarder longuement vers les Evans. Alors qu'il ne vienne pas, trois mois après, rappliquer avec sa pauvre pitié, tu n'en veux plus.

-Pas avant qu’on ait discuté Rhodes.- Ta mâchoire se crispa derechef. Tu ne l'avais pas rappelé, n'avait-il pas compris le message subliminal là dedans ? Tu voulais lui crier que, non, tu ne voulais pas parler avec lui. Plus jamais. Tu voulais le frapper de tes mots blessants. Tu voulais qu'il t'oublies. Pour toujours. Pourtant, tu en étais incapable. Parce que c'était lui. Parce que c'était vous. Parce qu'il te rendait faible et ce depuis toujours. A Seattle, tu t'étais découverte particulièrement mauvaise dans certains cas. Alors pourquoi donc avec lui, tu te suffisais de ce geste puéril d'une tape sur l'épaule. Il te rendait faible oui et c'est ce qui te rendait particulièrement désagréable. -et discuter de quoi hein ?- murmuras-tu en arquant le sourcil. Tu voulais partir. Là, maintenant. -Tu es toi aussi revenue pour les fêtes ?- Tu ne pus t'empêcher de pouffer de rire involontairement. Tu l'avais connu avec davantage de conversation. -c'est tout ce que tu as, vraiment ?- Tu te passas la main dans tes cheveux roux. Tu voulais éviter par-dessus tout d'en arriver là où tu refuses d'aborder le sujet, alors tu devais fuir. Tu plantas ton regard dans le sien avant d'ajouter ironiquement -c'est pas comme si on s'était pas vus depuis, je sais pas, un an ?- Dans l'année qui vient de s'écrouler, les seules nouvelles que tu avais de lui elles venaient de ta mère et encore. C'était égoïste de ta part de lui reprocher ça dans la mesure où, toi aussi, tu désertais de sa vie après les fêtes de noël. Mais tu étais en colère contre lui, et l'injustice de tes propos t'importa peu en ce moment.
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MessageSujet: Re: you’re the light in my deepest darkest hour + austen.   you’re the light in my deepest darkest hour + austen. EmptyDim 2 Déc - 21:17

(+) They didn’t agree on much. In fact, they didn’t agree on anything. They fought all the time and challenged each other ever day. But despite their differences, they had one important thing in common. They were crazy about each other.

Roxànn avait toujours eu le don de te malmener. Avec elle, les choses n’avaient jamais été simples et elles ne le seraient certainement jamais. Tu étais incapable de l’expliquer, tu étais incapable de savoir ce qu’il fallait faire. Tu n’avais jamais rencontré personne avec qui une relation pareille c’était développée. Avec elle tu étais perdue et tu savais que tu avais tout faux. La mort de sa mère remontait à plusieurs mois déjà et tu t’en voulais de ne pas avoir été là, de n’avoir rien su. Les seules nouvelles que tu avais de la maison venaient de ta famille et celle-ci n’avait apparemment pas trouvé ça très utile de t’informer de cet enterrement. Quand tu avais quitté le pays, tu n’avais rien remarqué chez la mère de la demoiselle qui pouvait te faire penser qu’un drame de ce genre arriverait. Mais c’était de ta faute aussi, tu te contentais de longues lettres et de brefs coups de téléphone dans lesquels au final tu n’apprenais pas grand chose. Tu savais que tu étais impardonnable mais tu connaissais Rox depuis bien trop longtemps pour savoir qu’elle ne te faisait plus peur et que peu importe ce que tu devrais faire, tu allais devoir trouver un moyen de fixer cette situation. Elle ne t’avait pas rappelé ce qui pouvait sembler normal vu que vous ne vous voyiez qu’une fois par an mais en général, elle répondait par un texto au moins pour te montrer qu’elle était là, que vous alliez pouvoir vous voir parce que cet espèce de contrat que vous aviez passé tenait toujours. Tu ne voulais pas lui forcer la main non plus en allant la voir chez elle mais Little Bay était une assez petite ville pour que vous vous croisiez un jour de toute manière. Ta sœur t’avait réveillé ce matin avec sa musique dans la chambre d’à côté. Tu étais en plein rêve et pendant un moment tu eus l’impression d’être en cours. Ces derniers mois tu n’avais jamais autant écouté de musique classique … Tu t’étais levé, tes parents étaient partis au travail certainement et tu avais mangé le premier truc qui te tombait sous la main. Ta sœur travaillait et tu savais qu’il ne fallait jamais la déranger quand elle dansait alors tu préférais lui laisser un mot et partir chez le disquaire. Avec un peu de chance tu recroiserais une vieille connaissance … Mais tu n’aurais jamais pensé la recroiser à elle, celle qui de temps en temps infiltrait tes rêves sans n’avoir aucune idée de comme elle y était entrée. Tu détestais cette situation, tu avais toujours détesté les conflits. Tu ne supportais pas le silence froid et les regards glacials. Non, tu préférais qu’on s’énerve sur toi, qu’on te frappe mais pas que le conflit s’éternise et que chacun repousse l’autre alors que la seule chose dont vous aviez tous les deux besoin c’était de l’autre. Vous vous étiez beaucoup chamaillé tous les deux mais jamais vous n’aviez vraiment détesté l’autre.

Et comme tu l’espérais tu étais tombé sur quelqu’un devant le disquaire, sur elle. Le fait qu’elle ne veuille pas te parler semblait assez clair car dès qu’elle te vit elle essaya de passer près de toi comme si de rien n’était mais elle te connaissait assez pour savoir que tu ne la laisserais pas s’en sortir de cette manière. Alors tu lui avais attrapé le bras et bien sûr elle t’avait demandé de la lâcher. Tu avais refusé, pas avant que vous n’aillez parlé. Ce serait peut-être l’une des rares occasions qui se présenteraient si elle était si peu encline à ta compagnie. Elle te regarda avec un air surpris et te demanda : « et discuter de quoi hein ? » Il y avait tant de choses dont tu voulais parler avec elle ! En général vous passiez des heures à vous raconter vos études et vos amis quand vous vous retrouviez si cela ne finissait pas en dispute bien entendu. Mais aujourd’hui, tu n’étais pas certain d’avoir très envi d’aborder ce sujet. « De tout. De toi, de moi, de ta mère … » Tu savais qu’elle jouait la fille forte, celle qui ne craquerait pas, celle qui serait forte malgré tout et celle qui avait déjà guéris mais tu savais que c’était faux. Tu pouvais voir la souffrance danser dans ses yeux. Quand tu lui posais ta deuxième question, elle rit. Pas du rire que tu connaissais, d’un autre rire que tu n’aimais pas. Peu importait qu’elle se fiche de toi, tu voulais juste qu’elle te parle. « c'est tout ce que tu as, vraiment ? C'est pas comme si on s'était pas vus depuis, je sais pas, un an ? » Elle était en colère, tu le voyais dans ses yeux et dans la main qu’elle avait passée dans ses cheveux pour se calmer. Tu savais que ta présence était la cause de sa colère mais tu ne partirais pas pour autant. « Ca fait plus de six ans qu’on ne se voit qu’une fois par an Rox. » Mais tu comprenais pourquoi cela la dérangeait cette année, tu n’avais pas été là quand elle avait le plus besoin de toi. Tu devais lui expliquer, essayer de lui faire comprendre que si tu avais su, tu serais venu … « Je ne savais pas d’accord ? J’ai appris pour ta mère il y a quelques jours, mes parents ne voulaient pas que je loupe des cours qui pourraient gâcher ma dernière année. Si j’avais su je … J’aurais vidé mon compte en banque pour acheter le premier ticket que je pouvais trouver. » Tu savais que ce n’était pas une excuse mais de toute manière tu n’avais pas mieux. La regardant dans les yeux, tu en profitais pour admirer son visage, ce merveilleux visage et tu ne pus t’empêcher de lui demander : « Comment tu vas Rox ? »
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